mardi 8 juillet 2008

Résidence Foulsafat et référencement

lundi 7 juillet :

matin :

Dans une semaine c'est le 14 juillet. Bien sûr, nous sommes à Rodrigues qui fait partie de la République Mauricienne, mais les français à l'étranger aiment toujours, en général, à marquer ce jour de notre fête nationale. "Aux armes citoyens !" Mes armes ce matin seront l'imprimante pour les cartons d'invitation et une paire de ciseaux pour les découper. Le temps est maussade et un peu frais, au réveil de 6 heures, mais, pour une matinée d'hiver, le soleil devient vite très chaud. C'est vrai, c'est "l'hiver" des tropiques !

Ce midi, c'est repas en "bas pié", comme d'habitude, c'est-à-dire que chacun va se servir dans les plats qui sont dans la cuisine. C'est la cuisine simple de tous les jours puisque les clients ne sont pas là. Vous prenez votre assiette, c'est préférable, vous y mettez du riz, la céréale quotidienne. Vous ajoutez des "grains" c'est-à-dire des haricots rouges de Rodrigues, quelques "breds" c'est-à-dire des légumes, aujourd'hui c'est "bred martin", une "herbe" que l'on cultive ici et qui pousse aussi chez nous mais que l'on arrache dans nos jardins, la "rimberge". Vous ajoutez encore quelques petits morceaux de viande en cari et pour pimentez le tout vous pouvez ajouter différents piments : piment cocos par exemple. N'oubliez pas la cuiller pour manger le tout. Ceux qui se servent d'une fourchette sont des "touristes" français en général ! Voilà votre plat unique et complet du midi est prêt, vous sortez de la cuisine et vous allez vous installer sous la varangue, à l'ombre du soleil, face à la mer.

Ceci fait que, s'il y a bien une heure de repas, chacun peut manger à son rythme, quand il veut et en se mettant où il veut. En général, cependant, "tout dimoun" se regroupe autour de la table. C'est plus pratique si l'on veut discuter.

Après le repas, la table débarrassée, c'est l'heure de la sieste. David est là ce midi et prend une guitare, car il commence à apprendre. Fred me demande si je sais accorder les guitares et va chercher la sienne pour que je le fasse. Une seule de ses cordes est mal accordée, le Ré. Cela fait deux ans qu'il a commencé à apprendre et il se débrouille bien. Je lui demande de m'apprendre à battre le rythme du séga rodriguais : cela paraît toujours tellement simple quand ce sont les autres qui le font. "Tu vois c'est comme ça, ce n'est pas difficile !" N'y aurait-il que les rodriguais pour avoir "dans la peau et les mains" ce rythme pas difficile tacataca tam ! tacataca tam !

David et Fred s'entraînent tous les deux, alors je vais chercher l'harmonica de Benoît et j'essaie de les accompagner. Nous sommes tous plus ou moins novices, mais le plaisir se moque du noviciat !

après-midi :


Je continue, le travail de désinstallation de la fontaine et je m'attaque aujourd'hui au remplacement des tuyaux qui alimente les jets d'eau et les petites cascades secondaires. Casser pour réparer ce qui peut-être marche bien, mais comment savoir si un tuyau fuit lorsqu'il est enterré dans le sol ? En 2005 j'avais pris des tuyaux de récupération qui avait servi à installer des goutteurs d'eau, pas pour goûter l'eau mais pour la faire goutter ! J'avais colmaté les quelques trous et je les avais vérifiés, mais comment savoir ayant pris goût à la fuite ils ne se mettent pas à goutter ? Nous avons donc décidé de les remplacer par des tuyaux plus rigides et plus solides. Si l'eau est parfois rare ici, les tuyaux courent dans tous les sens pour connecter les différents bassins qui existent dans la Résidence Foulsafat.

En creusant le sol, c'est trois autres cent pieds que je vais trouver. Attention donc à leur piqûre ! Est-ce la scolopendre que l'on dénomme ainsi ? Cela me rappelle les précautions que l'on prend dans nos jardins en découvrant, sous la motte de terre retournée, la fameuse "tanchlée" noire ; notre scorpion commun.

Bertrand vient me rendre visite et je lui parle de mon projet de modification d'un petit ruisseau secondaire que l'on pourrait supprimer totalement. J'ai l'idée plutôt de partir du point sain pour y installer un bambou coupé en deux, en guise de conduite d'eau étanche. Il a l'idée d'en installé plusieurs en connexion pour que cela fasse plus joli, car cela permettrait de leur faire suivre les méandres du lit du petit ruisseau qui fuit totalement et qui resterait alors comme support des bambous. L'idée est bonne, je la retiens.

Les tuyaux dégagés à leur départ du bassin haut, je vais me mettre à les dégager un à un à leur arrivée aux jets d'eau, lorsque le ciel se noircit très brusquement et qu'une pluie "tropicale" et drue s'abat sur nous. Vite aux abris !
Résidence Foulsafat : la maison familiale.
Je retourne donc à l'ordinateur, j'améliore un peu mon blog et je teste une nouvelle fois avec Google comment le site de Benoît et Antoinette; la Résidence Foulsafat est référencé sur les moteurs de recherche. Quels sont les mots clefs qui le font arriver en première page. "Location vacances Rodrigues" et "vacances Rodrigues", aujourd'hui ne le fait plus arriver qu'en seconde page, alors que, il y a une semaine, il était en première page. "Hébergement Rodrigues" demeure un problème puisque ce fameux "Hébergement Rodrigues" ne le positionne qu'en huitième page, passant derrière beaucoup d'autres sites. Quand je pense que, à la création de son premier site, le mot Rodrigues ne ramenait guère que trois pages et qu'il se trouvait toujours en première page. La concurrence est rude sur le Net, ça c'est net ! De façon intéressante, puisque sur mon blog, vous trouvez des liens vers son site, cela permet de mieux le faire référencer.


Alors, venez me rendre une petite visite virtuelle, laissez-moi vos commentaires et puis cliquez simplement sur le lien en haut à droite de votre écran, celui de l'hébergement pour la Résidence Foulsafat, simplement comme ça, pour le fun ! Vous n'êtes pas obligé de vous y attardez ; un petit clic en passant, cela vaut mieux qu'une grande claque !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Un petit clic vaut mieux qu'une grande claque ! Rien que pour cette phrase je ne regrette pas mes connexions quotidiennes...

Anonyme a dit…

Mine de rien nous nous approchons doucement de ce fatidique 14 juillet... Bientôt une semaine de suspense. Quel temps fait-il ? Pour ta gouverne ; l'épouse de ton président bien aimé vient, ce jour, de sortir son nouvel album. En voilà une bonne et véritable information !