dimanche 13 juillet 2008

Comment vas-tu y'au de poèle ?

vendredi 11 juillet :





matin :

Comme il n'est plus possible de le faire en France de cette façon, "à matin, grand matin, on tue le cochon. Pour pouvoir mettre à jour mon blog, je me réserve d'en faire le récit complet dans quelques jours !

après-midi :

Il y a des moments, où il faut savoir s'abstenir de travailler : cette après-midi doit en faire partie. Dans le travail sur les tuyaux enterrés de la Fontaine je m'emmêle les "tuyaux". Je n'arrive plus à bien faire correspondre les départs et les arrivés.

boulet de canon rodriguais préhistorique


Pour me détendre, je vais alors faire un tour de repérages des roches du côté de la falaise de Grand Baie toute proche. Je prends des photos, la vue est magnifique si l'on sait faire abstraction des horribles envahisseurs qui ont noms piquants loulou, mais vous connaissez je crois ! Si ce n'est pas encore la roche aux fées dont je rêve, je déterre cependant deux ou trois spécimens qui conviennent tout à fait à ce que je désire. "Le mieux est l'ennemi du bien" et "un tien vaut mieux que deux tu l'auras" sont des phrases que je n'ai jamais bien comprises et que j'ai donc du mal à mettre en pratique : en somme, je suis un mauvais pratiquant.

Je reviens et me remet au travail. Juste auparavant, je viens de décider de ne pas toucher à l'un des tuyaux car cela ne se justifie pas. Je prends alors mon beau couteau suisse et je coupe … tous les tuyaux. Je me maudis et je maudis cette sacrée maladie qui me fait avoir de tels moments d'inattention. Je vais perdre un temps fou, car le travail n'est pas facile et maintenant cela risque de fuir alors qu'avant cela ne fuyait pas ! Je continue, néanmoins, et trou de mémoire en plus, mais rien à faire ! Je suis incapable de retenir quel départ tuyau coïncide avec quel arrivée de tuyau. Je m'entête, je remplis deux ou trois fois par le haut pour regarder où cela coule par le bas après le circuit par un passage souterrain que je ne peux mettre à jour puisque c'est la trajectoire cimentée du ruisseau de la fontaine. Il n'y a que 5 tuyaux : "comment vas-tu?" me demande une petite voix interne, "ben pas au poil !" répond mon autre voix interne. Je ne suis pourtant pas une autoroute, car cela me ferait deux fois deux voix, mais la circulation cérébrale se fait mal. Je suis incapable de retenir ce que je suis à faire. Alors, furieux contre moi, je m'arrête. Le soleil, lui, s'est bien arrêté de briller (!) depuis plusieurs minutes et je commence à ne plus rien voir réellement. En ce qui concerne l'intellect, c'est le noir complet, et pourtant ici on m'appelle souvent "petit blanc". Il y a des moments où il faut savoir s'arrêter sinon on commence à faire et à dire des bêtises. C'est le cas ce soir … je vais me coucher
.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Boulet de canon préhistorique... Cela est-il possible ?