lundi 30 juin 2008

samedi 28 juin :

matin :


Désinstallation et installation de l’imprimante des Jolicœur. Lorsqu'elle bloquait, la solution était d'en installer une autre : cela en fait donc cinq qui bloquent toutes actuellement avec une file d'attente plus ou moins longue. Lorsque les clients de la salle d'attente ne veulent plus la quitter, je suggère de supprimer non les clients mais la salle d'attente : la solution est efficace. Ne reste plus alors qu'à reconstruire une autre salle d'attente et à attendre les nouveaux clients en espérant qu'ils ne s'y incrusteront pas de nouveau. Je vous tiendrai au courant de cette solution que l'on peut qualifier de révolutionnaire, vous en conviendrez avec moi.


Les clients de la Résidence partent aujourd'hui en échangeant leurs adresses ce qui est toujours un bon signe de bonne ambiance dans le groupe. Gérard m'offre en lecture le "canard déchaîné" celui qui fait peur au petit roquet qui aboie. Suivez mon regard !



Je prends enfin le temps de répondre à mes différents courriels.
Le repas de ce midi se fait en "bas pied" c'est-à-dire "sur le pouce" ; on ne va pas s'arrêter aux détails anatomiques et culturels. "Chacun fait fait fait c'qui lui plaît" dit une chanson débile.

Un message de l'ami Alain, le papaheou du forum de l'ANC, m'amène à cette pensée pascale et hautement philosophique. "Sur ce blog, je glose sur une blague d’Alain de Chalosse : certaines femmes africaines sont plus défavorisées que d’autres, celles qui sont entourées de congo laids et celles qui n’ont que des gabonais absents !" "Humour narco" dirait mon amour à moi, "humour 2008" écrit souvent l'Alain en question qui comme chacun sait sont très nombreux et "accaparants". Notre gaule historique fut envahie par des Alains rigolards. Il n'en reste que quelques spécimens rares.

après-midi :


Plus d'une demi douzaine de pieds de vigne ont été plantés au pied du muret, la "miraye", qui maintient la terre en amont de la maison familiale, juste en face de la porte de ma chambre. Cette "muraille" fait environ un mètre cinquante de haut et des fers à béton, en arceau, ont été installés pour la soutenir. Il faut se pencher pour avoir accès au-dessous des arceaux ou bien il faut grimper sur le haut de la muraille pour tailler à partir du haut. Plusieurs sarments ont d'ailleurs commencé à marcotter sur cet espace où passe un petit "simin".

Sans aucune taille depuis sa plantation, les vignes ont proliféré en sarments qui vont dans tous les sens. Ils vont et reviennent à plaisir, tellement que j'ai du mal à repérer à quel cep le long filament que j'ai en main peut appartenir. Est-ce une branche maîtresse ? Les pousses de l'année sont très courtes en général ou exceptionnellement très longues en s'accrochant aux branches de foulsafat qui les bordent et commencent à leur faire de l'ombre. Les sarments n'en finissent pas de s'enchevêtrer et de tournicoter sur elle-même. Je les garde tous pour Antoinette qui sublimera ces simples sarments tourmentés en bouquets sublimes comme elle sait les faire !


Ensuite je continue le nettoyage des bassins du jardin et je fixe, selon les indications de Benoît, les limites du futur petit plan d'eau devant la fontaine.


Quand le soleil se met à jaunir, qu'il vire rapidement à l'orange et au rouge vif avant de faire, aussi rapidement, son plongeon vespéral dans la mer, je décide, ce soir, de m'arrêter de travailler dès que le soleil se couche à partir de ce jour. Combien ai-je pris ainsi de bonnes résolutions concernant mon travail et mon sommeil et combien en ai-je tenu ? Un aller-retour à l'île Rodrigues offert gracieusement à celui ou celle qui me fournira le premier la bonne réponse.


Petite ballade dans le soir tombé, à la nuit tombée. Le simin est cahoteux et caillouteux, la pente est raide et les espaces environnants, lorsqu'ils ne sont pas entretenus, sont envahis peu à peu par les terribles et prolifiques "piquants loulou". Je vous en dirai plus une prochaine fois sur cette plaie qui fut bénéfique pour l'île Rodrigues.

Je tente de repérer la maison de Diane et de Ruben qui se situent au-dessus de la Résidence Foulsafat, mais je ne peux le faire avec certitude. Cette grande et immense maison à deux étages et éclairée, là-bas ce n'est pas la leur !


Je vais admirer quelques trop courts instants la vue sur Grand Baie que je peux découvrir du haut de ces falaises envahies par des arbustes bas, aux dards acérés. Cela donne une végétation, basse, luxuriante, protectrice et impénétrable. Une voiture dont les phares trouent la nuit descend, sans bruit, la route qui mène à la baie. L'air n'est habité que par le sourd, lointain et régulier battement des vagues du ressac contre la barrière de corail. L'ourlet des vagues, d'un blanc argenté, brille au loin, là-bas à la limite du lagon. Le vent des alizés permanent, régulier et tenace, souffle calmement dans le soir tranquille. Un grillon ; il y en a à Rodrigues, ose sa chanson monotone et j'entends des personnes qui parlent le créole "kot ène lacaze", située juste au sommet de la falaise et qui arbore le drapeau mauricien. La nuit se fait plus dense, je rebrousse chemin sans faire le grand tour. L'âge me rendrait-il prudent ou bien le calme profond de ce soir ne m'encourage-t-il plus aux hardiesses de ma jeunesse ?

La soirée et la nuit sont difficiles pour deux raisons. La première est que je veux transférer mes photos sur l’ordinateur familial mais les messages successifs sont décourageants. Mon caméscope une fois branché attend désespérément la connexion et l’ordinateur indique qu’il cherche, désespérément lui aussi bien sûr, ce que je lui demande de trouver. C’est un vrai langage de sourds entre les différents appareils avec, en traduction humaine, un seul discours commun d’ivrognes : « je te cherche, mais en vain ». Après plusieurs essais infructueux sur plusieurs des ports USB, me vient, enfin et soudain, une bonne idée : vérifier le fonctionnement de l’ordinateur : « Control panel » (je suis, ici, obligé de causer anglais) et « system ». Youpie, j’ai trouvé ! Cela fait drôle de se réjouir d’une panne ! Le port USB est désactivé. To be reactived or not toubib reactived ? sans avis de l'AFSAPPS, je réactive et … ça marche !

La seconde est que je cherche à mettre à jour le pilote de mon graveur de DVD sur mon ordinateur portable. Je vais faire plusieurs sites avant de trouver le bon, d’autant plus que selon le côté fils ou le côté pâle de l’appareil, pardon c’est l’inverse, le N° du modèle n’est pas le même. Il y a là une subtilité sûrement technique et évidente que je ne cherche pas à comprendre, mais cependant et nonobstant – je sais je l’ai déjà faite – c’est le mauvais N° que je cherche en premier. Une fois réinstallé correctement, je crains d’ailleurs que ce ne soit pas le pilote de l’avion qui souffre de troubles chroniques mais l’avion lui-même. En clair, il me faudrait changer mon graveur de DVD, mais vu l’âge de l’appareil, c’est tout l’appareil qu’il me faudrait changer si je veux continuer à faire de la vidéo correctement.



Je suis déjà, très déçu par la panne de mon caméscope précédent. Celui que je viens d’acheter, pour le prix de la réparation de mon ancien, n’arrive pas à la cheville de l’autre en termes de qualité et de possibilités. Je suis dans la situation du chauffeur de ces dames qui passe de la Rolls de Madame la Marquise du Château du Coin, à la deudeuche, bien que flambant neuve, pour conduire les gentilles mamies du voisinage. Que penserait mon banquier de l'achat d'une nouvelle Rolls ?

4 commentaires:

Anonyme a dit…

moi moi j'ai la réponse : O mon cher papa ! :-) Karenn

Anonyme a dit…

Je crois bien que l'aller/retour a Rodrig ne sera point pour moi.........
Je ne peux compter les bonnes résolutions que tu as prises (surtout celle que tu as tenu....) concernant ton sommeil.

On se réunit ce soir avec Alex et la famille Lebot veux-tu qu'on se lance dans une "tempête dans la tête"....... (lol)

Anonyme a dit…

maman t'as pas bien lu.. c'est combien il en a prise et qu'il a tenu... là c'est plus facile à compter !

Anonyme a dit…

Eh Marcel, tu as fait très fort avec Papahéou!
Ben figures-toi qu'il est là! Chaque jour il lit avec attention tes aventures et si il lui poussait des ailes, eh bê tu le verrais arriver...Tu mets un rayopn de soleil sur la Chalosse.
Bon vzent l'Ami
Alain