vendredi 7 juin 2013

Doutes, négations et défenses à propos de l'aventure de François Leguat.

Première mise en ligne le mardi 6 janvier 2009.

(dans le lignes suivantes
les soutiens à Leguat sont en caractère gras,
les attaques sont caractères en italiques,
les autres sont en caractères normaux).
Du 23 septembre 1721 jusqu'au 3 décembre 1810, la France occupe l'île Maurice, alors appelée île de France.

Le 20 juillet 1725, Rodrigues est occupée régulièrement par une colonie de français.

De 1809 à avril 1812, Elle est envahie et occupée par les troupes britanniques, pour préparer la conquête de l'île de France. Par le traité de Paris, l'Angleterre rend l'île Bourbon (actuelle île de La Réunion) à la France. L'île de Rodrigues est rattachée à l'île Maurice
En 1830, Cuvier commet l'erreur d'identifier les quelques os trouvés dans les grottes de Rodrigues comme appartenant au Dodo de l'île Maurice.
En 1831, Eudes met à jour de plus nombreux os dans le sol de l'une des grandes cavernes de Rodrigues.
En 1848, Dans leur monographie classique, publiée à Londres, sur le Dodo de Maurice et de ses descendants, les auteurs, Strickler et Melville, font un chapitre sur le Solitaire de Rodrigues. Ils adoptent le point de vue de Leguat sur cet oiseau, mais, ils font l'erreur de penser que le Leguatia Gigantea, décrit par Leguat, n'est qu'un flamand rose.
En 1858, Schlegel identifie le géant, décrit par Leguat, et le nomme Leguatia Gigantea.
Le 29 juillet 1865, George Jenner envoie les restes de nombreux os à Edward Newton qui a déjà visité Rodrigues.
En 1873, Milne-Edwards publie "Recherche sur la faune ornithologique éteinte des îles Mascareignes" (1866 - 1873)
Du mois de septembre au 15 décembre, seconde expédition scientifique pour le transit de Vénus le 8 décembre à Rodrigues. Trois scientifiques y sont rattachés pour étudier la flore, la faune et la géologie de l'île. Ils découvrent de nombreux restes fossiles dans les grottes.
En 1883, E. Muller publie une édition en Français du livre de Leguat.
En septembre 1886, les désastres dus à un cyclone incitent The Hakluyt Society, spécialisée dans les publications de voyages et de marines, à lancer une nouvelle édition de l'histoire de Leguat.
En 1887, Théodore Sauzier découvre les mémoires perdus de Du Quesne sur les projets d'implantation d'une colonie de Huguenots et les fait rééditer en y ajoutant une notice critique en confirmant ainsi l'authenticité des écrits de François Leguat. 



A l'adresse suivante - : http://site.voila.fr/peerby/projeteden.htm - vous trouverez les commentaires de Sauzier et les mémoires de Du Quesne.
En 1891, Captain S.P. Oliver édite et annote une réédition du livre de Leguat par The Hakluyt Society
En 1893, De Richemont, un français de la Rochelle attribue le livre de François Leguat à Benelle dont il en fait l'auteur.
En 1907, Lord Rothschild soutient l'authenticité de François Leguat et de ses écrits dans son livre Extinct Birds sur les espèces éteintes des oiseaux dans les Mascareignes.
En 1921, G. Atkinson publie son article "A French Desert Island Novel of 1708"
En 1922, Dans sa thèse "The Extraordinary Voyage in French Literature 1700-1720" G. Atkinson entend démontrer que le livre "Voyage et Avantures" attribué à François Leguat n'est qu'un écrit de fiction écrit par Maximilien Misson dans son fauteuil.
En 1923, Swaen, après avoir lu Atkinson dénie jusqu'à l'existence de François Leguat. Un autre auteur, Streseman, ne le mentionne plus dans ses écrits.
En 1926, Vivielle et Dehérain, envoie à Atkinson une copie de leur étude prouvant l'authenticité de l'existence, du voyage et des écrits de François Leguat. Atkinson n'y répondra jamais.
En 1934, pour la seconde fois, Mortensen, venu à Maurice pour des recherches en biologie marine, soutient la véracité de François Leguat, de façon très importante.
Du 6 au 21 novembre1937, Alfred North Coombes, fait une première inspection de l'agriculture Rodriguaise. Il y retournera d'octobre 1942 à septembre 1943 et fera plusieurs autres visites entre 1948 et 1991.
En 1940, A. E. H. Swaen s'efforce de réfuter les arguments de Mortensen en faveur de Leguat et attaque de nouveau celui-ci dans la revue Ardea.
En décembre 1945, Emil Rainer, se passionne pour le conflit autour de l'histoire de François Leguat dont il qualifie le livre de "sale torchon" et dont il traite l'auteur de "fieffé menteur".
En 1941, Philip Gove publie "The Imaginary Voyage in Prose Fiction (1700 - 1800). Il soutient le point de vue développé par G. Atkinson.
En 1949, I. H. van Eeghen publie un important article en hollandais sur la polémique au sujet de Leguat. Une traduction en est faite en 1951 par la Société Huguenote de Londres, mais ne donne lieu qu'à une édition privée.
En 1953, Hachisuka publie "The Dodo and Kindred Birds" dans lequel il soutient François Leguat.
En 1962, G. E. Hutchinson dans son étude sur "The Dodo and the Solitaire" publié dans "The Enchanted Voyage" soutient l'existence et les écrits de François Leguat.
La même année, P. G Adam publie "Travelers and Travel Liars" en soutenant le point de vue de G. Atkinson.
En 1968, W. R. P. Bourne publie une étude très exhaustive "The Birds of Rodriguez" dans laquelle il soutient fortement François Leguat.  

Le 12 mars 1968, L'île Maurice est proclamée indépendante en intégrant politiquement l'île Rodrigues.
En 1979, alfred North-Coombes publie la première édition de son livre "THE VINDICATION DE FRANCOIS LEGUAT". 
En 1991 paraît la seconde édition et en 1995 la troisième, avec des ajouts sur les descriptions de François Leguat.

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