Doutes, négations et défenses à propos de l'aventure de François Leguat.
Première mise en ligne le mardi 6 janvier 2009.
(dans
le lignes suivantes
les soutiens à Leguat sont en caractère gras,
les attaques sont caractères en italiques,
les autres sont en caractères normaux).
les soutiens à Leguat sont en caractère gras,
les attaques sont caractères en italiques,
les autres sont en caractères normaux).
Du
23
septembre 1721
jusqu'au 3 décembre 1810, la France occupe l'île Maurice, alors
appelée île de France.
Le 20
juillet 1725,
Rodrigues est occupée régulièrement par une colonie de
français.
De 1809
à avril 1812,
Elle est envahie et occupée par les troupes britanniques, pour
préparer la conquête de l'île de France. Par le traité de Paris,
l'Angleterre rend l'île Bourbon (actuelle île de La Réunion) à la
France. L'île de Rodrigues est rattachée à l'île Maurice
En
1830,
Cuvier commet l'erreur d'identifier les quelques os trouvés dans les
grottes de Rodrigues comme appartenant au Dodo de l'île Maurice.
En
1831,
Eudes met à jour de plus nombreux os dans le sol de l'une des
grandes cavernes de Rodrigues.
En
1848, Dans leur monographie classique, publiée à Londres, sur le
Dodo de Maurice et de ses descendants, les auteurs, Strickler et
Melville, font un chapitre sur le Solitaire de Rodrigues. Ils
adoptent le point de vue de Leguat sur cet oiseau, mais, ils font
l'erreur de penser que le Leguatia Gigantea, décrit par Leguat,
n'est qu'un flamand rose.
En
1858,
Schlegel
identifie le géant, décrit par Leguat, et le nomme Leguatia
Gigantea.
Le
29
juillet 1865,
George Jenner envoie les restes de nombreux os à Edward Newton qui a
déjà visité Rodrigues.
En
1873,
Milne-Edwards publie "Recherche sur la faune ornithologique
éteinte des îles Mascareignes" (1866 - 1873)
Du
mois de septembre au 15 décembre, seconde expédition scientifique
pour le transit de Vénus le
8 décembre à
Rodrigues. Trois scientifiques y sont rattachés pour étudier la
flore, la faune et la géologie de l'île. Ils découvrent de
nombreux restes fossiles dans les grottes.
En
1883,
E.
Muller publie une édition en Français du livre de Leguat.
En
septembre
1886,
les
désastres dus à un cyclone incitent The Hakluyt Society,
spécialisée dans les publications de voyages et de marines, à
lancer une nouvelle édition de l'histoire de Leguat.
En
1887,
Théodore
Sauzier découvre les mémoires perdus de Du Quesne sur les projets
d'implantation d'une colonie de Huguenots et les fait rééditer en y
ajoutant une notice critique en confirmant ainsi l'authenticité des
écrits de François Leguat.
A
l'adresse suivante - : http://site.voila.fr/peerby/projeteden.htm
- vous
trouverez les commentaires de Sauzier et les mémoires de Du Quesne.
En
1891,
Captain
S.P. Oliver édite et annote une réédition du livre de Leguat par
The Hakluyt Society
En
1893,
De Richemont, un français de la Rochelle attribue le livre de
François Leguat à Benelle dont il en fait l'auteur.
En
1907,
Lord
Rothschild soutient l'authenticité de François Leguat et de ses
écrits dans son livre Extinct Birds sur les espèces éteintes des
oiseaux dans les Mascareignes.
En
1921,
G. Atkinson publie son article "A French Desert Island Novel of
1708"
En
1922,
Dans sa thèse "The Extraordinary Voyage in French Literature
1700-1720" G. Atkinson entend démontrer que le livre "Voyage
et Avantures" attribué à François Leguat n'est qu'un écrit
de fiction écrit par Maximilien Misson dans son fauteuil.
En
1923,
Swaen, après avoir lu Atkinson dénie jusqu'à l'existence de
François Leguat. Un autre auteur, Streseman, ne le mentionne plus
dans ses
écrits.
En
1926,
Vivielle
et Dehérain, envoie à Atkinson une copie de leur étude prouvant
l'authenticité de l'existence, du voyage et des écrits de François
Leguat. Atkinson
n'y répondra jamais.
En
1934,
pour
la seconde fois, Mortensen, venu à Maurice pour des recherches en
biologie marine, soutient la véracité de François Leguat, de façon
très importante.
Du
6 au 21 novembre1937, Alfred North Coombes, fait une première
inspection de l'agriculture Rodriguaise. Il y retournera d'octobre
1942 à septembre 1943 et fera plusieurs autres visites entre 1948 et
1991.
En
1940,
A. E. H. Swaen s'efforce de réfuter les arguments de Mortensen en
faveur de Leguat et attaque de nouveau celui-ci dans la revue Ardea.
En
décembre
1945,
Emil Rainer, se passionne pour le conflit autour de l'histoire de
François Leguat dont il qualifie le livre de "sale torchon"
et dont il traite l'auteur de "fieffé menteur".
En
1941,
Philip Gove publie "The Imaginary Voyage in Prose Fiction (1700
- 1800). Il soutient le point de vue développé par G. Atkinson.
En
1949,
I.
H. van Eeghen publie un important article en hollandais sur la
polémique au sujet de Leguat. Une traduction en est faite en 1951
par la Société Huguenote de Londres, mais ne donne lieu qu'à une
édition privée.
En
1953,
Hachisuka
publie "The Dodo and Kindred Birds" dans lequel il soutient
François Leguat.
En
1962,
G.
E. Hutchinson dans son étude sur "The Dodo and the Solitaire"
publié dans "The Enchanted Voyage" soutient l'existence et
les écrits de François Leguat.
La
même année, P. G Adam publie "Travelers and Travel Liars"
en soutenant le point de vue de G. Atkinson.
En
1968,
W.
R. P. Bourne publie une étude très exhaustive "The Birds
of Rodriguez" dans laquelle il soutient fortement François
Leguat.
Le
12
mars 1968,
L'île Maurice est proclamée indépendante en intégrant
politiquement l'île Rodrigues.
En 1979, alfred North-Coombes publie la première édition de son livre "THE VINDICATION DE FRANCOIS LEGUAT".
En 1991 paraît la seconde édition et en 1995 la troisième, avec des ajouts sur les descriptions de François Leguat.
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