samedi 26 juillet :
Rédigé le vendredi 1er août 2008...
matin :
Ce matin je me réveille à 7 heures passées et, alors que je voulais aller au marché avec lui, Benoît en est déjà revenu. Il est donc parti avant 6 heures pour faire ses courses et revenir sa "tante" pleine de légumes pour le repas du soir. Il faudra que je vous parle de ce marché du samedi matin. C'est le plus grand marché de l'île et les commerçants, les artisans, les planteurs viennent de toute l'île pour faire du commerce. Il y a, en plus, plein de petites échoppes dans les rues avoisinantes de ce marché.
Je vais profiter du véhicule conduit par Bruno. L'avantage pour cette famille, c'est que je sais où est le marché et où est la place que Benoît choisie le plus souvent. Bruno n'aurait d'ailleurs pas eu l'idée qu'il pouvait stationner là. Comme tout bon français citadin, il cherchait, sans doute, une place de parking bien délimité. Il y en a, mais pas près du marché et ces emplacements sont rares dans Port Mathurin.
Moi, je veux aller à la banque et je souhaite enfin m'acheter des chaussures de ville neuve. Je sais qu'elles sont nettement moins chères qu'en France. J'en trouve une paire dans la "boutique d'un chinois" qui correspondent à ce que je souhaite, belles, solides et sans lacet. Quatre cent cinquante Roupies la paire, environ onze euros, pour une paire de mocassin en cuir, trouvez mieux ! Les deux vendeurs ne sont pas d'accord sur le fait de savoir si une banque est ouverte ou non le samedi. Il n'est pas encore neuf heures et je fais donc un tour de marché. Je finis par constater qu'aucune banque n'est ouverte le samedi. Seuls fonctionnent les distributeurs de billets. J'ai bien ma carte bancaire, mais j'ai de l'argent liquide en euros que je veux utiliser en priorité. Je ne peux donc faire aucune course, aujourd'hui ! je rentre à pied à Jean Tac.
En passant à caverne Provert, je fais un détour, mais quand son voisin, le pêcheur, me voit à l'entrée du jardin, il me fait de grands signes pour me dire que Jean-Pierre n'est pas là et qu'il est parti. Tout le monde sait, dans le voisinage, que son chien est terrible et ne supporte personne d'autres que ses maîtres sur son territoire. Par grands signes, moi aussi, je lui indique que j'ai compris, que je le remercie et que je fais demi-tour ! La langue des signes est internationale ! Je remonte un peu le petit torrent que la route longe, toujours à la recherche d'une roche idéale qui conviendrait parfaitement à la fontaine, mais je renonce très vite : la route ne va pas plus loin et le lit du torrent, presque à sec est tellement envahi par les piquants loulou que je peux pas m'y aventurer. Avant, avant, oui ! avant ces horribles créatures, cette remontée était possible.
après-midi :
Cette après-midi, c'est grand vent et grosses pluies, je ne ferai pratiquement rien à la fontaine.
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