vendredi 20 juin 2008 :
Ce matin, je vais à Port Mathurin pour participer à une rencontre entres les animateurs du Centre Fère Rémi à Camp du Roi et les parents des jeunes stagiaires. Comme j'ai mal compris les horaires que m'a donné Antoinette, je pars en retard. Benoît qui va faire ses courses à Port Mathurin, me rejoint en cours de route et me prend sur sa moto. La réunion est commencée et la personne, Madame Pierre-Louis qui intervient avant moi, est à faire son intervention. Elle parle, lentement, un créole imagé de comparaison pour bien se faire comprendre des parents souvent en difficultés comme leurs enfants. Je comprends tout ce qu'elle dit à de très rares exceptions. Elle intervient sur le développement de l'enfant et de ses besoins : comment l'enfant peut-il construire sa personnalité. Elle prend pour comparaison la construction d'une maison. Il y a besoin "delo", du ciment et du macadam : de l'eau, du ciment et des graviers pour que cela soit solide. L'eau c'est l'amour qui réunit tous les autres éléments, le ciment c'est la force et le macadam ce que les parents donnent et apprennent à leur enfants. La ferraille mis dans le ciment c'est la discipline.
Il y a une pause avant que je ne commence à mon tour. Verlaine me présente : je suis français, mais je comprends le créole même si je ne le parle que très peu. Je vais être moins imagé que celle qui m'a précédé et je ne parle qu'en français entrecoupé de quelques expressions en créole qui font sourire les participantes. Il n'y a là que des mamans et Madame Pierre-Louis avait déjà souligné, en s'excusant auprès de moi, que j'étais le seul homme présent.
A la fin de mon intervention, dans les question posées par les participantes, il est question de télévision le soir et de son impact sur les jeunes adolescents qui prennent pour argent comptant et pour réalité extérieure ce qui n'est souvent dans les feuilletons que fiction déformante de la vie en dehors de leur île. Je profite de cette occasion pour parler d'hygiène du sommeil car certains enfants regardent la télé chez eux jusqu'à 5 heures du matin. En arrivant au centre, ils sont alors fatigués, mal réveillés, plus remuants et agressifs qu'ils ne devraient l'être normalement.
Il est convenu que je peux recevoir les parents à leur demande et d'emblée une personne me demande un rendez-vous. Le lundi matin, dans une semaine, je ferai une autre formation pour les animateurs et pour les jeunes du centre.
En revenant Antoinette s'arrête, à Anse aux Anglais, chez son amie Mirella, pour faire des courses dans la boutique qu'elle tient au bord de la route face à la plage. Son mari travaillant à la banque et revenant le midi pour manger, j'en profite pour laisser un billet en Euros dont je reprendrai le montant en Roupies, après soustraction du change, en repassant une prochaine fois.
l'après-midi,
Ce matin, je vais à Port Mathurin pour participer à une rencontre entres les animateurs du Centre Fère Rémi à Camp du Roi et les parents des jeunes stagiaires. Comme j'ai mal compris les horaires que m'a donné Antoinette, je pars en retard. Benoît qui va faire ses courses à Port Mathurin, me rejoint en cours de route et me prend sur sa moto. La réunion est commencée et la personne, Madame Pierre-Louis qui intervient avant moi, est à faire son intervention. Elle parle, lentement, un créole imagé de comparaison pour bien se faire comprendre des parents souvent en difficultés comme leurs enfants. Je comprends tout ce qu'elle dit à de très rares exceptions. Elle intervient sur le développement de l'enfant et de ses besoins : comment l'enfant peut-il construire sa personnalité. Elle prend pour comparaison la construction d'une maison. Il y a besoin "delo", du ciment et du macadam : de l'eau, du ciment et des graviers pour que cela soit solide. L'eau c'est l'amour qui réunit tous les autres éléments, le ciment c'est la force et le macadam ce que les parents donnent et apprennent à leur enfants. La ferraille mis dans le ciment c'est la discipline.
Il y a une pause avant que je ne commence à mon tour. Verlaine me présente : je suis français, mais je comprends le créole même si je ne le parle que très peu. Je vais être moins imagé que celle qui m'a précédé et je ne parle qu'en français entrecoupé de quelques expressions en créole qui font sourire les participantes. Il n'y a là que des mamans et Madame Pierre-Louis avait déjà souligné, en s'excusant auprès de moi, que j'étais le seul homme présent.
A la fin de mon intervention, dans les question posées par les participantes, il est question de télévision le soir et de son impact sur les jeunes adolescents qui prennent pour argent comptant et pour réalité extérieure ce qui n'est souvent dans les feuilletons que fiction déformante de la vie en dehors de leur île. Je profite de cette occasion pour parler d'hygiène du sommeil car certains enfants regardent la télé chez eux jusqu'à 5 heures du matin. En arrivant au centre, ils sont alors fatigués, mal réveillés, plus remuants et agressifs qu'ils ne devraient l'être normalement.
Il est convenu que je peux recevoir les parents à leur demande et d'emblée une personne me demande un rendez-vous. Le lundi matin, dans une semaine, je ferai une autre formation pour les animateurs et pour les jeunes du centre.
En revenant Antoinette s'arrête, à Anse aux Anglais, chez son amie Mirella, pour faire des courses dans la boutique qu'elle tient au bord de la route face à la plage. Son mari travaillant à la banque et revenant le midi pour manger, j'en profite pour laisser un billet en Euros dont je reprendrai le montant en Roupies, après soustraction du change, en repassant une prochaine fois.
l'après-midi,
Après ma sacro-sainte sieste, je continuerai l'installation d'une autre applique électrique dans le couloir à l'étage. Je ne sais finalement si c'est une bonne chose d'avoir la réputation d'être bricoleur !
Comme j'en raffole, que j'en redemande et qu'on m'en ressert, à me demander moi-même, si je ne les crée pas pour mon seul plaisir, je découvre deux problèmes à régler. D'abord, la boîte de dérivation à laquelle je dois ajouter deux fils et les connecter est tellement pleine et les fils sont tellement enchevêtrés qu'une chatte lilliputienne n'y retrouvait pas ses petits et qu'on ne pourrait même pas y glisser une lame de rasoir : une Gillette évidemment. Ensuite, comme la salle d'eau vient d'être refaite, la douche a été installée juste en dessous. Le support du pommeau est à un mètre environ. Un incident : le pommeau qui échappe à l'Ève qui se douche, Adam qui se prend des envies de s'amuser dans une bataille d'eau amicale et c'est l'arrosage de cette boite garantie aussi non étanche qu'une passoire.
En fouraillant dans le fouillis des fils (remarquer l'allitération !), je fais de nouveau sauter les plombs : pas les miens ceux de l'installation. L'expression est étonnante : comment ces lourdingues de plomb peuvent-ils bien s'amuser à faire du sport, une pareille expression est lourde et dingue ! L'expérience aidant et comme la nuit est déjà tombée, sans se faire mal et en douceur, je décide - finement, à mon avis - de faire les branchements finaux le lendemain matin. Le diable n'aime pas être tenté trop souvent, cela l'excite et il devient survolté ! Il pèterait les plombs et ça sentirait le soufre.
En fouraillant dans le fouillis des fils (remarquer l'allitération !), je fais de nouveau sauter les plombs : pas les miens ceux de l'installation. L'expression est étonnante : comment ces lourdingues de plomb peuvent-ils bien s'amuser à faire du sport, une pareille expression est lourde et dingue ! L'expérience aidant et comme la nuit est déjà tombée, sans se faire mal et en douceur, je décide - finement, à mon avis - de faire les branchements finaux le lendemain matin. Le diable n'aime pas être tenté trop souvent, cela l'excite et il devient survolté ! Il pèterait les plombs et ça sentirait le soufre.
4 commentaires:
C'est un sacré bordel pour t'envoyer un commentaire. Je ne sais pas si le premier est passé ?
Bricoleur ! Bricoleur ! Je connais une maison du côté de Nort-sur-Erdre qui n'est, apparemment, pas tout à fait terminée... Salut Marcello Populo ! Je viens tout juste d'apprendre que tu narrais, sur le net, les péripéties de ton périple. Je me précipite. Et que lis-je... Aprés une matinée à écouter des discussions féminines ; tu fais la sieste ! Ca vaut le coût de faire tant de kilomètres pour dormir... Mais ce n'est que de la jalouserie. Tu peux continuer à nous faire rêver. Cela nous fera rêver également et entretiendra notre jalouserie. Bonne continuation et amical bonjour à Antoinette et Benoît.
Salut à toi bricoleur nortais
vive la sieste !!!
Nous avons appris par ton épouse que tu avais quitté la vie calme et tranquille métropolitaine pour te lancer dans une nouvelle aventure rodrigaise!!!
Je vais essayer la recette des boulettes de poisson et quand vous serez de retour avec Eve vous viendrez comparer(:-)
Allez petit veinard bonnes vacances studieuses et amitiés à la famille JOLICOEUR de nous tous.
@ bientôt
Quel silence... Plus rien depuis cette journée torride de vendredi. Pourtant ; nous sommes déjà, ici en Europe Occidentale, le mardi 24 juin. Il est bientôt 8h45mn. Le ciel est bleu limpide. Le soleil réchauffe une terre normande qui en a bien besoin. Il fait beau et VGE cause dans la TSF. Et à Rodrigue il ne se passerait plus rien. On doit nous cacher des choses. Le suspense est insupportable... Que fait notre Marcello Populo ? Sieste ou bricolage ? Pas les deux en même temps...?
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